C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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 Résultat de la recherche de TAILLEV., Prise Luxemb. D. 
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     CUIDER     
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Par trop cuider on se déçoit : Pour ma tresredoubtee dame Sa tante, champion voeult estre Et lui aidier de corps et d'ameEt toute sa puissance mettre. On venra qui sera le maistre. Par trop cuidier on se dechoit : Sy fort n'est qu'aussy fort ne soit. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168).

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     DIEU     
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Ce/celui que Dieu garde/veut sauver est bien gardé : Soit donc gardé ce beau tresor De Luxembourg, noble et gentieu ; Et aussy des ja et des or Soit mys en la garde de Dieu Car contre tout engien soubtieu, Tout veu et tout bien regardé, En mainte place et en maint lieu, Ce que Dieu garde est bien gardé. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 186). SAUDRET. (...) Je croy que nous n'avons plus garde. CECUS. Il est bien gardé qui Dieu garde. (Myst. Résurr. Angers S., 1456, 294). Quand l'archiduc, fleur des princes puissans, Pres de deux ans , en Espaigne tarda, Tous ses paÿs, tous ses obeyssans (...) il luy recommanda ; Sy bien garda, sy fort bien se prouva Qu'il n'y trouva ung cordon descordé : Ce que Dieu veult sauver est bien gardé. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 397).

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     DROIT1          DROIT2     
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A bon droit vaillant champion : Se vostre maistre dit avoir part De Luxcembourg en la contree, S'a l'espee on ne lui depart Bien tranchant et bien acheree, Il n'en ara ja dentee : C'est du bon duc l'oppinion. A bon droit vaillant champion. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168).

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     DROITURE     
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Droiture défait "met fin à" tout débat : Vostre maistre dit et maintient, Sy faites vous en vos vantances, Que Luxembourg lui appartient Et toutes les appartenances, Les villes et les circonstances. Mais maint de son marchié rabat : Droiture deffait tout debat. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168).

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     ÉPÉE     
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À l'épée taille on le droit : Il a dit que ses gens assemble Vostre maistre quant il vourra Et fache ce que bon lui semble Et il fera ce qu'il pourra. Qui fera mieulx lors y parra, Vainque qui poeut en son endroit : A l'espee taille on le droit (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 167).

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     FEU1          FEU2     
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Plus il y a de feu, plus vite bout le pot : Que vault aler de deux en trois Et le hoc en l'eaue tenir ? Monstrés aucune cause entrois Que vous avés temps et loisir, Car nostre maistre a grant desir D'en avoir la fin et le bout : Plus y a feu, plus tost pot bout. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 169).

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     FORT     
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Il n'est (si) fort qu'aussi fort ne soit ("sans qu'il y ait un autre qui est tout aussi fort") : Pour ma tresredoubtee dame Sa tante, champion voeult estre Et lui aidier de corps et d'ameEt toute sa puissance mettre. On venra qui sera le maistre. Par trop cuidier on se dechoit : Sy fort n'est qu'aussy fort ne soit. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168). Il n'est fort qu'ausi fort ne soit (MIÉLOT, Prov. U., 1456, 194). [Le poisson répond à la chair] Il n'est si fort que aultre ne soit aussy, Tu quiers avoir glorification : Se Dieu menga chair au blanc joeudy, Aussy fist il du bon poisson rosty ; Pour approuver sa resurrection, Le juste, espris de grand devotion, Quiert le poisson et la chair abandonne. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 365). Sergent, qui portez celle mace, Il semble que vous rebellez ; Pour neant faictez la grimace ; Se on vous greve, si appellez ; Qui kuy rebelle il se deçoit ; Les plus fors sont tost ravallez. Il n'est fort qu'aussi fort ne soit. (Danse macabre C., 1485, 30).

Rem. Morawski 1380 : N'est si fort ne truisse son per ; Hassell 117, F117 ; DI STEF. 372b, fort.

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     HOMME     
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De haut homme hautain recort ("souvenir") : Et encore, a dit le duc franc, Pour eviter en felonnie L'efusion du noble sanc De l'une et de l'autre partie, Que la cause sy soit traictie De vo maistre et lui corps a corps : De hault homme hautain recors (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 167).

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     HUIS     
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Mal ist d'huis qui n'y sait entrer : Se vous avés droit au pays De Luxembourg, au mains monstrés le ! Le franc duc, sans estre esbahys, Vous combat sur ceste querelle. Quant est au droit, ailleurs querés le Car vous ne le saiés monstrer : Mal yst d'huis qui n'y scet entrer. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 169).

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     PIED     
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Quérir cinq pieds en un mouton (avec la quinte evangile). "Chercher l'impossible" : Mais les lieutenans de nostre suer Sapience sont reputez en terre par les saiges du monde, de groz engins, ruddes et ydiotez, pource que ilz se treuvent a la sapience esprouvee et ne vont pas querrant nouvelles oppinions et ouvrage apparant, ne les cincq piez de mouton avec la quinte evangile. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 492). Vostre malice bien voit on Vous qui demandés a combatre, Chincq piés querés en ung mouton Sy sçavés qu'il n'en a que quatre. On voit bien grant orgueil abattre Faisant de sanc effusion : De grant plait grande confusion. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168).

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     PLAID     
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De grand plaid grande confusion : Vostre malice bien voit on Vous qui demandés a combatre, Chincq piés querés en ung mouton Sy sçavés qu'il n'en a que quatre. On voit bien grant orgueil abattre Faisant de sanc effusion : De grant plait grande confusion. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 168).

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     POUSSIN     
Jeune poussin de peu larde-t- on : Ainsy jeunesse me maintint Et quant j'eux beaucoup sejourné, Dedans la sienne me main tint Et dist qu'estoye a ce jour né D'estre par Viellesse adjourné ; Elle me bailla ce lardon ["plaisanterie, raillerie"] : Jeunes poucins de peu lart on. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 136).

Rem. DI STEF. 724b, poussin. Cf. aussi Morawski 1108 : Les poucins mainent les gelines.

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     QUITTE     
Qui a bel a jeu n'en fait quitte "Celui qui a l'avantage au jeu ne dispense pas qqn de l'obligation de jouer (et de payer la dette de jeu)" : Sy vaillant n'est qu'aussy vaillant Ne soit pour son droit calengier, Ou s'il est encor ung Rollant Encore est il ung Olivier. Au fruit cognoist on l'olivier Et aux armes qui bien s'aquitte ; Qui a bel a jeu ["celui qui a l'avantage au jeu"] n'en fait quitte. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 169).
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     REPOS     
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Dur aux armes ne quiert repos : Entre vous autres Saxonnois Qui estes au duc de Saxongne, Cuidiés vous pour vos haultes voys Esbahir le duc de Bourgongne ? Asseuré est en sa besongne, Prest de respondre a tous propos : Dur aux armes ne quiert repos. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 167).

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     ROLAND     
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S'il y a encore un Roland il y a aussi encore un Olivier : Sy vaillant n'est qu'aussy vaillant Ne soit pour son droit calengier, Ou s'il est encor ung Rollant Encore est il ung Olivier. Au fruit cognoist on l'olivier Et aux armes qui bien s'aquitte ; Qui a bel a jeu ["celui qui a l'avantage au jeu"] n'en fait quitte. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 169).

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     VOULOIR     
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En haut vouloir n'a nul dédit ("rétractation") : Demandé avés la bataille Mais je cuide que vous yriés Beaucoup plus tost a la boutaille Et la drinque tolve [var. towe, trouve ; formule qu'on prononce pour trinquer ; cf. note 67, p. 188 de l'éd. : tolve représente taub "hébété" (adv. par ajout de e) ; littéralement "bois comme un abruti"] diriés. Neantmoins a la barbe l'ariés, Le bon duc, plus tost qu'il n'a dit : En hault vouloir n'a nul desdit. (TAILLEV., Prise Luxemb. D., 1443, 167).

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